Accompagner son enfant dans sa scolarité
- penduleroseline
- 6 sept. 2024
- 5 min de lecture
Dernière mise à jour : 23 oct. 2024
La scolarité représente la majeure partie des journées de nos enfants. Selon la durée des études scolaires, notre progéniture y passera toute sa jeunesse. Autant mettre toutes les chances de son côté pour que les années en établissements scolaires se déroulent au mieux. En tant que parents, nous ne pouvons pas maîtriser tous les paramètres de cette réussite. Nous ne choisissons pas les écoles, nous ne côtoyons pas les camarades. Cela ne nous empêche pas d’avoir un rôle de premier ordre à jouer dans l’accompagnement de la scolarité des enfants. Cette aide se concrétise par la préparation, la réception des questionnements, des émotions et, bien sûr, par l’accompagnement scolaire proprement dit sur le travail, les leçons, les devoirs et les méthodes employées. C’est ce dernier aspect qui est abordé ici.
Comment accompagner mon enfant dans sa scolarité ?
Vous allez vite le comprendre en lisant les articles de La Culture En Plus, tout commence par vous. Avant de se demander comment aider à la réussite scolaire, comment aider aux devoirs, interrogeons-nous sur ce que nous pensons et ce que nous éprouvons par rapport à cet accompagnement. Pour certaines mamans, la perspective des années de révisions de leçons est déjà un bonheur synonyme de moments partagés, de connaissances, de stimulation. Pour d’autres, c’est tout le contraire : appréhension, absence d’envie, lassitude. Et c’est normal ! Comme je le répète, lorsque l’on accueille un enfant, on ne voit pas sur sa bouille ronde les dix années de scolarité qui nous enchaîne.
Il faut donc prendre le temps de se poser cette question de notre approche. Si notre propre vécu scolaire a laissé des traces, il faut bien le séparer de la page vierge qu’est notre enfant. Si nous craignons pour notre patience, notre pédagogie, de nombreuses ressources sont disponibles dont La Culture En Plus. Si nous nous interrogeons sur nos connaissances des contenus scolaires qui ont changé, qui sont parfois loin dans notre mémoire, pareil. Accompagner son enfant dans sa scolarité nécessite de s’équiper un minimum et, encore une fois, La Culture En Plus est là pour vous faciliter la tâche en proposant des méthodes pédagogiques pour vous aider à transmettre et pour aider votre enfant à acquérir des savoirs.

J’accompagne mon enfant dans sa scolarité
Alors, c’est parti ! Vous êtes au clair avec vous-même. Vous voulez que la scolarité de votre enfant se déroule au mieux. Et pour la partie purement apprentissages scolaires, la réalité est que votre enfant a besoin de vous. Sa journée en classe est faite d’activités, d’écriture de leçons, d’exercices, de prise de devoirs. Il manque une montagne de données indispensables : les méthodes personnelles pour s’organiser, les méthodes pour apprendre, pour mémoriser, pour préparer les contrôles, la prise de notes efficaces, les explications quand le cours est incompris mais que, bien sûr, on n’a pas demandé au professeur. Et cette liste est très loin d’être complète.
Courage ! L’essentiel est de poser les premières bases d’un accompagnement solide. Si l’enfant est très jeune, il s’agit d’instaurer des habitudes, des rituels, une organisation qui durera le plus longtemps possible. Cela implique que, dans cette organisation, vous prévoyez des moments sans l’enfant durant lesquels vous reverrez les notions à transmettre, vous armiez de méthodes efficaces voire, selon les besoins, que vous vous équipiez en supports complémentaires.
Si l’enfant est plus âgé, il ne faut pas hésiter à reprendre les choses en main. Il est toujours plus facile de commencer en primaire, en début d’année scolaire. MAIS il n’est jamais trop tard. Si vous en êtes convaincue, le jeune essaiera de l’être aussi. Vous pouvez montrer le bon exemple en disant que jusqu’à présent vos méthodes n’étaient pas optimales mais que vous avez cherché, vous avez appris et vous êtes en mesure de proposer une nouvelle façon de faire. Avec un adolescent, cette phase doit vraiment être verbalisée et vous pourrez décider ensemble de l’organisation. Plus votre jeune sera sollicité, moins il rechignera.
Accompagner mon enfant dans sa scolarité : bien commencer
Si vos enfants ont déjà terminé les années maternelles, cela vous rappellera des souvenirs. Sinon, qu’avez-vous fait avant la rentrée en classe de Petite Section ? N’avez-vous pas parlé de l’école à votre enfant ? N’avez-vous pas énuméré toutes les choses passionnantes que votre fillette allait apprendre ? N’avez-vous pas vanté le plaisir de rencontrer un maître ou une maîtresse à votre garçonnet ? Si, sans aucun doute. Alors, voici une autre question : avez-vous eu la même démarche avant l’entrée en primaire ? En CE2 ? En CM1 ? Au collège ? En 5e ? En 4e ?...
Peut-être lors d’un « grand passage », oui. Mais pourquoi pas d’un niveau à l’autre ? L’enfant, le jeune a tout autant besoin de savoir ce qui l’attend en 3e qu’en Grande Section. On s’abstient en se disant qu’il connaît désormais le système, qu’il est grand, que les professeurs expliqueront le programme… Or, c’est rarement fait. En tout cas pas de la manière qui permet d’anticiper, de s’approprier les thématiques à venir. D’où l’importance d’anticipation des parents et le besoin de connaître les programmes scolaires. Ce temps est aussi l’occasion de clarifier des refrains avec nos ados. Comment cela, étudier l’histoire ne sert à rien ? Pense à tes grands-parents et à ce qui nous permet de les comprendre… Ou toute autre chose qui permet au futur élève de prendre les choses sous un angle utile.
Accompagner son enfant dans sa scolarité : organisation
Première étape active, la plus évidente et qui doit aussi être la plus solide : l’organisation des moments d’accompagnement scolaire. On ne glisse pas l’explication de la leçon incomprise dans la voiture, entre l’entraînement sportif et le goûter. Chaque année, l’emploi du temps de la classe rythme vos journées. À partir de là, on choisit des plages horaires précises pour faire les devoirs et pour travailler les méthodes.
Ces plages horaires doivent être réalistes, pas trop longues en semaine, suivant l’âge des enfants. Pas trop courtes non plus si vous souhaitez encourager le travail bien fait et vous éviter la rengaine du collégien : « Y’a pas de devoirs à faire pour demain, je ne fais rien ». Elles doivent tenir compte des besoins de pause, de manger, de discussion et de bouger après la classe.
Ces plages sont fixes. S’il n’y a pas de devoirs, on s’avance, on approfondit, on apprend une astuce pour lire plus vite ou autre. Vous vous remercierez d’avoir tenu bon sur cette base chaque semaine qui passe, surtout quand vos enfants grandiront ! Cela ne signifie pas néanmoins que vous vous mettez une pression de folie. La vie est faite d’imprévus. Si l’imprévu n'est pas vraiment urgent, il est important de le faire passer après les moments d’accompagnement fixés pour montrer, dans le concret, qu’ils représentent quelque chose d’essentiel. S’il y a urgence, l’enfant peut très bien comprendre que le planning soit exceptionnellement bouleversé sans remettre en cause l’organisation le jour d’après. Donc on tient bon sans frôler le burn-out fin septembre !
Voilà, vous avez réfléchi, vous avez verbalisé et vous avez concrétisé le fondement de votre accompagnement avec le planning des moments de devoirs et de travail scolaire. Il n’y a plus qu’à arriver à ces moments-là avec le sourire. Votre humeur dirigera l’ambiance de ces instants partagés. En tant qu’adulte, vous avez la capacité de gérer vos émotions, vous avez pu anticiper ce moment exigeant et avez pris une pause avant de retrouver les enfants (même trois respirations devant le portail du collège). Votre enfant et votre jeune, même déjà grand, n’a pas ces possibilités-là. Vous récupérez parfois un enfant fatigué, surexcité, bougon et le travail reste à faire. Il est donc primordial d’insuffler un coup d’air frais avec votre plaisir de le retrouver, votre patience et votre ténacité. Nous aurons l’occasion d’en reparler !
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